Esprit des Fleurs

« Ne tuons pas les insectes, apprenons à distinguer les plus fréquents dans notre environnement. Si nous sommes envahis, évitons le genre de cruauté des papiers collants où s’engluent les mouches ou les appareils où elles grillent. Rappelons-nous que 50 % de l’ADN de la mouche est identique au nôtre.  Peut-être existe-t-il une notion de »légitime défense » : difficile de se laisser envahir par les poux ou de regarder, sans bouger, son chien dévoré par les puces. À chacun de juger. Mais la plupart du temps, nous n’en sommes pas là et avons pourtant la main lourde et l’esprit oublieux.

Pendant les repas d’été, offrons aux guêpes, une assiette un peu éloignée, au lieu de les noyer en toute hypocrisie dans de jolis pièges en forme de petite ruche. À moins d’être un jeune enfant ou un allergique notoire, nous devrions pouvoir cohabiter avec un insecte qui n’atteint pas deux centimètres.

 

Facilitons la vie des pollinisateurs. Certaines plantes, à fleurs, à longue floraison, par exemple, comme le trèfle ou la coronille bigarrée, sont importantes à préserver. Elles jouent un rôle capital pour les abeilles sociales.

Le pollen des saules et des noisetiers permet aux abeilles de bien démarrer la saison au printemps et de s’occuper de leur couvain. Le lierre, qu’on arrache trop souvent, fleurit en automne et permet de constituer des réserves pour l’hiver.

Pour accueillir les papillons nocturnes, éteignons les sources lumineuses. Cela évitera aux mâles de tourner longuement autour des pièges que sont pour eux les éclairages nocturnes. On estime que 150 insectes perdent la vie chaque nuit autour d’une seule de ces sources de lumière.

Au jardin, nous pouvons planter pour eux des belles-de-nuit, du jasmin, de l’onagre ou du tabac d’ornement, plantes qui s’ouvrent dans la soirée.

Les papillons de jour apprécieront une grande variété qui permettra à chacun de trouver sa nourriture. Les murets ou tas de pierres les réchaufferont.

Cessons de tailler le gazon en coupe para militaire. Chaque passage de la tondeuse broie et tue sauterelles et autres habitants des prairies. Pratiquons le moins de taille possible avec un réglage de la lame pas trop bas. La taille peut s’effectuer de l’extérieur vers l’intérieur, en laissant au centre un îlot où les insectes peuvent trouver refuge.

La bio masse des fourmis est supérieure à celle de l’homme et pourtant leur impact écologique n’est jamais négatif, car leur travail sert à d’autres espèces. Pour les éloigner est-il nécessaire d’acheter des produits qui tuent toute la fourmilière ? Pensons à l’huile essentielle de lavande et de menthe qui les dérange sans les tuer.

Petite pensée pour les coléoptères qui se noient en masse dans les fonds de bière restant dans les canettes en aluminium jetées partout dans les forêts et talus. Soit dit en passant, ladite canette prendra la bagatelle de 200 à 500 ans pour disparaitre.

 

 

Nous pouvons attirer et aider les auxiliaires en créant pour eux des hôtels à insectes et des espaces refuges, en laissant des friches à la fois abri et source d’alimentation.

Les hôtels à insectes ont plusieurs compartiments. La paille et le bois accueillent les chrysopes. Les tiges creuses de ronce ou de bambou font la joie des abeilles solitaires, le bois percé, celle des osmies, des abeilles xylocopes ou des syrphes gracieux. Les coccinelles apprécieront les petites branches ou les pommes de pin, etc.

 

Surtout, fuyons les pesticides : 8000 tonnes de roundup (glyphosate) sont déversées en France dont 2000 par les jardiniers amateurs et les particuliers.

Évitons de tuer, cultivons la patience ! »

 

 

Extrait de texte in « Destinées animales »

 

 

 

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